Quelques définitions possibles du Haïku
ou comment définir l'indéfinissable.
Bashô: « Un haïku, c'est simplement ce qui se passe en cet endroit-là, à ce moment-ci. »
Définition donnée par un poète anonyme:
« C’est le plus petit poème qui soit. En dix-sept syllabes, il contient le ciel, la terre, les hommes, les saisons, la neige et la lune, les fleurs et l’eau, les arbres, l’herbe et les nuages, et puis le cœur humain et la pluie. C’est un monde en miniature ».
ce bref conte zen qui servit un jour de réponse à la question « qu’est-ce qu’un bon haïku ? » :
le maître monta en chaire et, au moment même où il allait commencer son sermon du jour, un rossignol se mit à chanter. Quand l’oiseau eu fini de chanter, le maître dit : « c’est tout ce que j’avais à vous dire ». Puis il prit congé. (cité dans Eloge du rien, Carrément zen. Alan Watts. Ed Moundarren 2006)
Basil Hall Chamberlain : « Lucarne ouverte un instant sur un petit fait, naturel, sourire à demi-formé , soupir interrompu avant d'être entendu. »
Roland Barthes : « L'art d'écrémer la réalité de son idéologie. »
Samuel Beckett : « Le minime minimum imminimisable. »
Miro : « atteindre le maximum d'intensité avec le minimum de moyens. ». « Un brin d'herbe est aussi gracieux qu'un arbre ou une montagne. »
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