La terre s'ouvre
et regarde le ciel
tu t'éloignes
les nuages
visages collés
aux épis
la fumée bleue
leur parle
sur la chaleur de l'asphalte
des étincelles de pluie
le ciel gronde
Ouvrir la terre
avec le couteau de ses yeux
les cils battent
au même rythme
que les joncs
et le flux du sang
dans les tempes
vertige de l'arbre
les racines courent
aussi sous la peau
le vent a mis ses mains
sur ma tête
J'ai étendu ma phrase
sur du vide
et du plat de la main
l'ai fait glisser
au bord de mon rêve
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