Ouvrir la terre
avec le couteau de tes yeux
battre les blés
au rythme de tes cils
°°°
Qui sait si je ne suis pas vous ?
Vous qui me voyez sans me regarder
Vous que je regarde sans vous voir
Le bleu parfois
me monte aux joues
déshabillé par ton regard
°°°
Et si la trace la plus solide
était le vent
et son sourire sur le sable ?
°°°
Pourquoi faudrait-il séparer
la Matière de l'Esprit ?
Caresse du vent sur la peau.
°°°
Que sait on de la mer ?
La douceur de l'eau
sur la peau.
+++
Léon Philibien, ce merveilleux fou-volant, mon périscope parcourt le monde à la bonne distance: La proximité déforme .Que ce soit sur le pont de La Matine, sa goelette à voile aurique ou à bord de "sa mobylette des airs", son ULM ,moustaches au vent, il photographie le monde. Léon m'a demandé ,à moi,au frère Jacques, de lui prêter sa plume pour écrire quelques mots sur ses images.Il est le papillon, je suis le tabellion qui dresse "l'inventerre" de ses bouffées d'air.
Voyez plus haut, toujours plus haut (!)deux pages consacrées aux regards de Léon et aux mots de Jacques .
Voyez plus haut, toujours plus haut (!)deux pages consacrées aux regards de Léon et aux mots de Jacques .
Nous lançons un appel...d'air. Nous cherchons un éditeur . S'il y en a un parmi les lecteurs de ce blog , nous le capturerons dans la voile rouge du Vieux Léon .
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