Les ombres sont légères
quand le soleil est doux
il suffira de monter l'escalier
ton pas saura où se poser
on entre parfois dans le miroir
quand on ne sait plus où aller
il y reste souvent des images
qu'on se plaît à regarder
et des souvenirs qu'on n'a pas su partager
tu l'as retourné vers le ciel
là où volent tes images
enveloppées de papiers-nuages
il y a des navires immenses
qui s'exilent dans la nuit
le bleu n'a jamais été si noir
il va falloir rompre les amarres
tu rentres bien tard, la lune grimace
ton souffle court dans l'escalier
sur chaque marche dorment tes morts
dans tes rêves les portes claquent
sur les seuils quelques visages ravivés
tu cherches la pièce où allonger tes souvenirs
une planche grince, un rideau sourit
nuit d'hiver, sur la vitre feuillage de givre
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