Juliette Schweisguth (dite “Clochelune”)
,née en 1973, décédée en juillet
2011; souffrait depuis le berceau d'une grave malformation cardiaque inopérable.Elle avait un souhait : que ses haïkus soient publiés.
C'est fait
"MON OMBRE EPAISSE ET LENTE",
haïkus de Juliette Schweisguth,/ Préface de Thierry Cazals.
paraît le 3 mai 2012, aux éditions Pippa.25 rue du Sommerard, Paris 75005.
Merci de faire suivre l’information.
Possibilité de commande sur le site de l’éditeur : http://www.pippa.fr
Juliette, je te parle là où tu es, d'ici où tu n'es plus.
Ainsi "les galops de ton cœur sont allés trop loin", et tu n'as pu que les suivre.
Tu t'es éteinte mais "dans ton cœur un oiseau bleu s'est ouvert".
Ton souffle s'épuisait
un appel d'air
tu t'es envolée
Restent tes haïkus, "graines minuscules de tout", la vie court après la vie, la vague court après la vague.
"La poésie est immortelle. Elle nous survivra" ,voilà ce que tu écrivais dans ton dernier blog.
Liette, je viens de recevoir ton livre une
merveille d'écriture et de vie. Je le dis en dehors de tout pathos ou
convention. Je te connaissais sans te connaître, sans t'avoir jamais
rencontrée.Tu avais lu mon livre. Ce sont les chats qui nous ont réunis. Ton chat Schubert qui te disait que le haïku est un impromptu et le chat de mes"Haïkus du chat" se sont sans doute parlé, ont glissé sous tes yeux, échappés de mon livre. Tu
m'avais ouvert les pages du site littéraire Francopolis pour une interview. J'aurais
tant aimé te rendre la pareille pour que tu me parles de ce grand-petit
recueil posthume" Mon ombre épaisse et lente",, .Je
m'adresse à toi dans cette page de mon blog, que tu liras sûrement,
car tu es pour toujours Là et pas là.
,définitivement provisoire, provisoirement définitive .
Un livre de haïkus se lit rapidement mais indéfiniment car il ne s'épuise jamais. L'ombre se déplace lentement mais revient le lendemain,à la même place, si elle a rendez-vous avec le soleil. L'ombre est pleine de rêves légers, comme une manière noire qui sait si bien dire la lumière.
Merci, Juliette.
Rendez-vous dans ton livre.
"dans mes bras
le matou s'en va
reste son ombre"
"au bout du chemin
murmures d'une boîte aux lettres
lisant l'océan"
Note: en caractères gras les citations du livre de Liette Clochelune.
Au lieu d'écrire avec le doigt sur la buée d'une vitre, j'ai choisi de laisser sur ce blog quelques TRACES, des mots, des images, des racines traçantes qui sortiront sur d'autres terres, les vôtres peut-être. Il y a des TRACES sans hommes il n'y a pas d'homme sans TRACES, même si nous sommes Définitivement provisoires et provisoirement définitifs.CARTE/ECART/TRACE. N.B.Les textes et photos dont je suis l'auteur ne sont pas libres de droits
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